Complot Bronswick

Complot Bronswick a été formé en 1981 à Vannes1 avec Arnaud Le Brusq (chanteur et auteur compositeur), Yves André Lefeuvre alias Peking O (batteur compositeur), Maurice Chesneau alias Paolo “C” Uccello (peintre compositeur), François Possémé alias Nikolaï Ada (guitariste compositeur) et participe cette année la aux Transmusicales de Rennes1. Le groupe donne en 1982 un concert pour le vernissage de l’exposition du peintre Robert Malaval à la Maison de la Culture de Rennes et leur première tournée française lors de la sortie de l’album L’Image oubliée. En décembre le groupe joue à Rennes Icare, performance associée au théâtre du «Point du Jour» dans un ancien entrepôt désaffecté.

Le groupe se produit en concerts et performances : en 1983 aux Vidéocéannes de Brest puis à Paris au « Théâtre du Forum des Halles », à Freibourg (RFA) et à nouveau à Paris au Palace. À la suite de cette représentation Arnaud Le Brusq quitte le groupe et est remplacé au chant en décembre 1983 par Patrick Chevalier. Deux nouveaux musiciens sont intégrés : Jacques Duval, à la basse et Claude Gorophal aux claviers. La nouvelle formule du groupe joue pour la première fois Maïakovsky aux Transmusicales de Rennes1.

L’album Maïakovsky sort en avril 1984 sous le label DIVINE chez Madrigal France. Le groupe crée alors un spectacle qui est donné à l’Ubu à Rennes puis enchaîne avec une tournée nationale.

Un nouveau musicien s’ajoute au groupe aux claviers, Tristan Marke (alias Hervé Pouliquen). L’album Darkroom’s Delightsamène le groupe à collaborer avec le producteur artistique Gilles Martin (Tuxedomoon, Minimal Compact, Colin Numan, Crammed Disc).

En 1985 le groupe reprend la route pour une série de concerts. Il participe au Festival des Musiques de Traverses à Reims, et donnera un concert au Rex Club à Paris. Cette même année, le groupe vivra une crise interne qui mènera au départ du chanteur Patrick Chevalier et des deux musiciens qui avaient rejoint le groupe fin 83. François Possémé quant à lui quitte Rennes pour Paris et rejoint l’équipe du Label Divine chez Madrigal pour y travailler en tant que directeur artistique.

En 1988, après 3 années de silence le groupe, installé à Paris, se reconstruit autour de Maurice Chesneau (dit Paolo « c » Uccello) et François Possémé (Nikolaï Ada) rejoints par Tristan Marke (claviers). Le groupe s’imprégnera de l’atmosphère du 18e arrondissement de Paris, où il a élu domicile, et, du fond d’un petit restaurant turc naîtra l’idée de l’album Iconoclasmes. L’album sera enregistré et mixé dans la région parisienne (au studio du val d’Orge avec Jean Taxis), la version édition CD étant complétée de bonus et remix par Gilles Martin (au studio Daylight à Bruxelles). Pour ce projet Complot Bronswick invitera plusieurs chanteurs de la scène underground française : Chelsea du groupe Norma Loy, Xarrax Becker qui n’était pas encore Dominique Dalcan, Snooze, Fanou Le Bras, Richard Dumas le photographe-chanteur pour une reprise de No Fun des Stooges. Cet album est suivi en 1989 par des oncerts à Pontivy, Vannes, à l’Élysée Montmartre Paris, Le Mans, à l’Ubu de Rennes.

L’album A Kind of blue sort en 1990. Les prises de son sont de nouveau effectuées par Jean Taxis au studio Val d’Orge, les overdubs et mixages par Gilles Martin dans les studios de Bruxelles avec les participations de Peter Principle (Tuxedomoon) et Annéli Maria Drecker (Bel Canto) . Cet album sera aussi l’occasion de la rencontre avec Marc Amyot, comédien québécois. Les concerts « Cabaret strume » seront mis en scène par Jean-Michel Bruyère. Complot Bronswick jouera 17 soirées aux Établissements Phonographiques de l’Est à Paris, puis au Festival « Bleu Blanc Raid » à Rennes, au « Manège » à Lorient, et à l’Aéronef de Lille (rejoint à cette occasion par le guitariste AE -ex End of Data – et aujourd’hui membre du groupe Charles de Goal.